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Interview de Coralie Marchisio – Stage

Franco Saracino
11 avril 2025

Après une carrière dans le sport de haut niveau, Coralie réoriente sa carrière professionnelle pour se diriger dans un environnement de travail, qui a priori, lui était hostile. Alors qu’elle détestait travailler avec les ordinateurs, elle s’éclate maintenant en mettant en place des stratégies de marketing digital.

Coralie Marchisio - Stage

Je suis Coralie Marchisio et je suis aujourd’hui
créatrice de contenus spécialisée dans le SEO et les analytics et je travaille pour un cabinet de consulting en développement durable.

Pourquoi avoir choisi de faire un stage en entreprise ?

Un énorme problème, parce qu’après 28 ans dans la carrière du sport, avec un tas de diplômes bardée de diplômes, en ayant fait de la recherche tout ça, je me retrouvais à faire quelques mois de formation et à m’avancer dans un métier que je ne connaissais pas. En quelques mois, alors que j’avais passé 28 ans à devenir une pro dans le sport. Pour moi, j’avais le syndrome de l’imposteur. Dans ce stage là, ça a été plus facile pour moi de mettre le pied à l’étrier dans un stage parce qu’en plus, il y avait tout à faire. J’avais personne sur mon dos, j’étais seul maître à bord, j’avais carte blanche, donc pour moi, ça a été une belle introduction pour pouvoir mettre le pied à l’étrier et essayer de me rendre compte que j’étais capable de faire des choses et de mettre en place les outils que j’avais appris à CADSCHOOL.

Parles-nous du dispositif de stage Cadschool ?

Ce qui s’est passé, c’est que pendant la formation, j’ai demandé effectivement à chercher un stage et je me suis mise en relation avec Jennifer (Responsable des stages) le but étant vraiment de donner mes spécialités, ce que j’aimais faire pour pouvoir trouver une société qui pouvait chercher des stagiaires qui auraient pu retenir mon profil. Le suivi s’est passé tout simplement, à savoir que pour les dossiers de stage, c’était en relation entre l’employeur et derrière, il y avait toujours un suivi on n’est pas lâché dans la jungle. Il y avait un suivi à savoir si on était bien dans l’entreprise, comment ça se passait, il y avait des prérequis, des choses à établir et un rapport de stage à la fin. Donc tout ça, effectivement, ça a permis aussi de concrétiser mon savoir-faire.

Quels sont les points forts d'une telle expérience ?

Justement, les points forts, c’est qu’au niveau personnel on peut mettre en place les outils qu’on a appris, qu’on ne maîtrise pas forcément, parce que quand on sort de l’école, on n’est pas dans la maîtrise, on tâtonne. Mais ça nous donne un laps de temps pour justement acquérir cette maîtrise-là. Je pense que c’est quand même quelque chose d’assez bien parce que ça nous permet de prendre confiance en nous, de nous assurer qu’on sait mettre en place les choses parce que quand on est en stage, finalement, on nous accorde de faire des erreurs. Quand on est en job, quand on est en poste, on sait très bien qu’en plus ici en Suisse, on a pas forcément la sécurité d’emploi, on n’a pas le droit à l’erreur. On doit être bon ! Et partant de là, pour moi le stage ça reste malgré tout un passage qui peut être sain et pas, je dirais pas obligatoire, mais en tout cas sain pour pouvoir acquérir une certaine confiance en soi pour derrière, acquérir un job.

Quelles sont les compétences as-tu développé lors de cette période de mise en pratique ?

Je dirais que tout ce qui est soft skills, c’est vraiment la résilience, c’est vraiment arriver à se remettre en question, l’adaptation, pouvoir être conscient de ce qu’on sait faire ou ce qu’on ne sait pas faire. Et finalement, des fois être, on va dire j’ai appris à lutter contre moi-même, à lutter contre mes croyances. Après tout ce qui est hard skills, pour moi c’est carrément du 100 % parce qu’encore une fois, je viens du sport, j’aime pas du tout…les ordinateurs si je pouvais en casser un par jour, j’en casserais un. Parce que si ça ramait un peu trop, j’avais pas du tout de patience avec les ordinateurs. Il s’avère qu’aujourd’hui je passe toute ma journée derrière un ordinateur, donc j’ai envie de dire : Pour moi hardskill c’’est du 100 %. J’ai refait… je me suis refait moi-même. Ça été : défragmenter, refragmenter.

Comment ce stage en entreprise a été un tremplin pour toi ?

Alors effectivement, le premier stage, c’était pour moi comme un premier saut dans l’eau quoi. Je ne savais pas si je savais nager ou pas. Et ça m’a permis de découvrir que j’avais certaines compétences et ça m’a permis aussi de pouvoir oser postuler sur d’autres postes que je trouvais intéressants et notamment celui-là, étant en mode start-up et donc on partait de zéro là aussi. Donc il y avait tout à faire et c’est ce qui m’intéressait beaucoup. Et à la fin, il y avait marqué que, sur l’annonce il y a un job à l’issue. Par conséquent, ça m’a vraiment permis de prendre confiance en moi. Encore une fois, je débutais dans le métier, j’avais zéro compétences et j’ai tout appris à CADSCHOOL et en sortant de l’école, c’est toujours pareil, je suis bien consciente que quand on a la théorie, on n’a pas forcément la pratique et quand on n’est pas à l’aise parce qu’on n’a pas confiance en soi, parce qu’on vient, on a tout perdu, on recommence très tardivement un autre métier, c’est compliqué.

Où en es-tu aujourd'hui dans ta carrière professionnelle ?

ce que je fais aujourd’hui, je travaille pour Carbone zéro, qui est une société, un cabinet de consulting en développement durable. Je m’occupe de tout ce qui est analytics, SEO pour le site web et en même temps, je m’occupe aussi, en tant que Community manager, de développer les réseaux sociaux parce que c’est une société qui démarre en mode start up. Aujourd’hui, on doit créer une communauté,
on va faire connaître Carbone Zéro et en même temps, ce qui est génial pour moi, c’est que j’apprends énormément de choses sur le développement durable, du fait que je crée les textes. Je me développe aussi. Tout ce qui est analyses et je passe un diplôme de Business Analyst parce que justement, grâce à CADSCHOOL, j’ai découvert le SEO, j’ai découvert les analytics, je me suis pris d’amour pour ça, je pousse un peu plus loin la machine.

Quels conseils donnerais-tu à un participant qui hésite à se perfectionner en entreprise ?

Il n’y a pas d’hésitation à avoir. Surtout si on essaye de développer des nouvelles compétences. Pour moi, il n’y a pas d’hésitation parce que ça permet, justement derrière d’être beaucoup plus sûr de soi et l’accompagnement que CADSCHOOL fourni aussi pendant le stage, permet d’être rassuré. On n’est pas dans un job. On est dans un stage.